Démocratie suisse: Holly O’Mahony, Geneva, December 2020

Une caractéristique unique du système politique suisse est sa démocratie directe. Les Suisses de plus de 18 ans ont le chance pour voter sur plusieurs questions par an – un système de vote beaucoup plus actif qu’au Royaume-Uni.

 

La Suisse est divisée en 26 «cantons», qui sont provinces, et les résidents de chaque province peuvent voter sur des questions qui concernent uniquement leur canton. Mais il existe également un type particulier de mécanisme, appelé «initiative populaire», qui permet aux citoyens de proposer des modifications à la Constitution suisse. Pour qu’une initiative populaire déclenche un vote, il faut que 100 000 signatures soient collectées dans tout le pays en 18 mois. Une fois que 100 000 signatures ont été recueillies, la question peut être tranchée par un vote.

 

Les initiatives populaires ont été ma première exposition à la démocratie directe suisse. Dès mon arrivée à Genève en septembre, j’ai vu des affiches et des banderoles colorées dans toute la ville affichant «oui!» ou «non!», Indiquant le soutien d’un côté ou de l’autre lors d’un vote particulier. Même dans le bâtiment de ma résidence étudiante, plusieurs étudiants suisses avaient attaché des affiches pour des initiatives particulières à leurs balcons, pour que le monde les voie. L’enthousiasme des jeunes Suisses que j’ai rencontrés à l’égard de certaines Iniaitives, et leur désir de montrer publiquement et fièrement leur soutien à certains mouvements, a été une surprise pour moi.

Deux affiches d'Initiative sur un balcon étudiant.

Deux affiches d’Initiative sur un balcon étudiant.

L’une des initiatives les plus récentes a été “L’Initiative pour des multinationals responsables”. Avant le vote, qui a eu lieu fin novembre, l’Initative était un sujet brûlant parmi les étudiants suisses de mon université et dans la société civile suisse. Bien que le vote ait malheureusement échoué, il était extrêmement intéressant de voir la démocratie directe suisse en action!

Un coucher de soleil à Genève, avec l'affiche de "L'Initiaive pour des multinationales responsables" en vue.

Un coucher de soleil à Genève, avec l’affiche de “L’Initiaive pour des multinationales responsables” en vue.

One unique feature of Switzerland’s political system is its direct democracy. Swiss people over the age of 18 have the chance to vote on multiple issues a year – a voting system far more active than in the United Kingdom.
Switzerland is split into 26 ‘cantons’, or provinces, and residents in each province can vote on issues that affect only their canton. But there is also a special kind of mechanism, called the ‘popular initiative’, which allows citizens to propose changes to the Swiss Constitution. For a popular initiative to trigger a vote, there needs to be 100,000 signatures collected around the country within 18 months. Once 100,000 signatures have been collected, the issue can be decided with a vote.
Popular initiatives were my first exposure to Swiss direct democracy. From the moment I arrived in Geneva in September, I saw colourful posters and banners across the city displaying either ‘oui!’ or ‘non!’, indicating support for one side or the other in a particular vote. Even at my student residence building, multiple Swiss students had attached posters for particular initiatives to their balconies, for the world to see. The enthusiasm of the Swiss young people I’ve met towards certain Initiatives, and their desire to show their support for certain movements publically and proudly, has been a present surprise for me.
One of the most recent initiatives was the Corporate Responsibility initiative. Before the vote, which happened in late November, the Initiative was a hot topic among Swiss students at my university, and in Swiss civil society. Although the vote unfortunately failed, it was extremely interesting to see Swiss direct democracy in action!

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